Comm & Coffee #9 – En 2021, un site web, c’est quoi ?

Comm & Coffee, c’est la room hebdomadaire (tous les lundis à 8h) de Uniteed Media sur Clubhouse. On y parle communication (réseaux sociaux, graphisme, site web…) autour d’un bon café, pour commencer la semaine surmotivés ! Puisqu’on est sympa, on a décidé de vous faire un résumé des débats sur notre blog, en condensé. C’est cadeau !

Pour ce neuvième rendez-vous hebdomadaire, nous avons échangé autour du sujet « Un site web en 2021 c’est quoi ? ». Nous avons choisi de traiter de ce sujet car nous avons eu le problème avec un client qui avait de jolis réseaux sociaux mais un site web vraiment pas optimisé et qui convertissait peu. On a donc évoqué tout ça avec Julien Lhermitte, qui est directeur informatique et webmaster chez Uniteed Media. Nous avons structuré l’échange sous forme d’interview, à retrouver ci-dessous ! 

Uniteed Media : Julien, vu que c’est le titre, je voulais qu’on y réponde cash : pour toi, en 2021, un site c’est quoi ?

Julien Lhermitte : Si je devais donner une réponse courte, je dirais que globalement un site web c’est d’abord la vitrine d’un business. C’est aussi un levier qui permet de multiplier un chiffre d’affaires. Enfin, malheureusement je dirais que c’est parfois le laissé pour compte des boîtes, au profit des réseaux sociaux par exemple.

U.M. : Oui, alors qu’en 2021 c’est encore plus important d’en avoir un, non ?

J. L. : Carrément. Déjà car on peut avoir des outils de réservation très utiles pour le click and collect par exemple, mais aussi car globalement ça permet d’avoir un canal d’acquisition vers où rediriger les publicités par exemple. Aussi, ça donne de la crédibilité à un business, dans un monde où tout le monde a son site web. Ne pas en avoir peut parfois signifier laisser gagner la concurrence.

U. M. : Ok, donc si quelqu’un là veut avoir un site web, comment on fait ? On achète quoi ?

J. L. : Deux choses. Déjà, un hébergeur (serveur) que je vous conseille de prendre chez LWS, pour environ 50/100€ à l’année. Ensuite, il faut prendre un nom de domaine , qui sera la plaque d’immatriculation de votre business. Faites simple ! Cela coûte environ 5/10€ à l’année et se trouve aussi chez LWS. 

U. M. :  Ensuite, on le monte sur quoi ?

J. L. : Alors je détruis un mythe pour certains : non, on n’est pas obligés de coder. Moi je conseille le CMS WordPress comme noyau. Puis des plug-ins pour des fonctions précises comme un module de commentaire ou autre. Ensuite, j’utilise Elementor (plug-in avec lequel monter le site) car il permet de n’avoir « que » du drag and drop à faire. 

U. M. :  Comment on s’y prend ?

J. L. : Très simple. Construire petit à petit une maquette à partir du brief client et de sa charte graphique puis en parallèle rechercher les bons plug-ins. Enfin, on monte le tout dans Elementor. Je conseille de ne pas passer par un thème car parfois on est bridés et on ne peut rien changer. 

U. M. : Et du coup, des conseils en terme esthétique ?

J. L. : Il faut vraiment créer un univers et être unique. Ne mettez pas 500 couleurs, respectez votre charte, pensez à l’utilisateur et soignez le wording, aussi. Racontez l’histoire simplement,  comme si vous parliez à un ami : il ne. Va pas vous écouter 3h ! 

CÔTÉ MAQUETTE, FAITES COURS. ON A TROP TENDANCE À AVOIR LA MALADIE DU SCROLL INFINI.

U. M. : Mais c’est pas plus simple de passer sur des plateformes clef en main comme Wix ?

J.L. : Ça dépend du besoin. C’est bien car c’est rapide et vous êtes autonome… mais dès que vous voulez modifier un truc sur le site, il faut appeler un développeur. 

U. M. :  À part ça, quelles sont les erreurs qu’on fait en général ?

J. L. : La première, c’est de ne pas penser à faire un site responsive (qui s’adapte à l’écran)… la plupart des gens vous visitent sur mobile.  Et comme un ordinateur affiche les informations sur un rectangle en paysage et sur mobile ou tablette un rectangle en portrait, si on ne s’dote pas, ça peut vite être du n’importe quoi. Je conseille d’ailleurs de commencer par la maquette sur ordinateur car c’est plus simple à décliner en mobile après. Ensuite, pour le wording… Ensuite il faut penser à faire un site responsive (qui s’adapte à l’écran). Moi, d’ailleurs, je conseille de commencer à builder son site sur ordinateur puis sur mobile, c’est plus simple (et n’oubliez pas la tablette). Ensuite, soignez votre wording : adaptez-vous à la cible et segmentez les informations. Enfin, pensez aux éléments de tracking pour avoir les statistiques. 

U. M. : D’autres choses ? 

J. L. : Oui ! S’enfermer avec un site où seul un développeur expérimenté peut faire des modifications, ne pas se tenir à la page de l’esthétisme d’un site, ne pas changer le copyright dans le footer du site : avoir la date en dynamique est un gage de confiance, et enfin, au niveau des transactions e-commerce, attention au module et au SAV : PayPal par exemple prend pas mal de frais sur chaque paiement.

U. M. : Une fois que le site est monté, c’est quoi le plus important ?

J. L. : Sans aucun doute la sécurité. Même si on construit un blog sur lequel on ne fait pas de vente ou de transaction, il faut le sécuriser : vous ne voudriez pas vous réveiller et voir tous vos articles supprimés ! 

U. M. : Alors est-on obligés de savoir coder pour avoir un site ?

J. L. : Non ! 

U. M. : Quel est le tarif moyen ?

J. L. :  Cela varie selon le projet car chaque projet prend plus ou moins de temps, mais si le site est à 200€, méfiez vous. Si c’est plus simple qu’avant, il y a quand même un gros travail de paramétrage et de création graphique. Comptez minimum 1200€ ! 

U. M. : Est-ce que des aides qui existent ?

J. L. : Avec la Covid-19, il y a une aide de 500€ de l’État. Plus d’infos ici : www.francenum.gouv.fr/faq#covid192

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